Here are my favorite images.
Retrouvez ici mes images préférées.
Retrouvez ici mes images préférées.
Loading ()...
-
43 images
-
47 imagesHenri Launay created in 1964 the last sanctuary for doll of collection, in the 10th arrondissement of Paris. This "doll doctor", self-taught surgeon of French porcelain dolls, always dressed in his white blouse, gives a second life to childhood memories. Before the time of throwaway was the time of the repairable: we kept the objects and therefore we repaired them " Customers come to tell him their memories, which he records to tell them in turn. Henri is known on the international scene: magazines such as the International Herald Tribune, the New York Times, talk about this doll doctor, but also Italian, Chinese, Korean or Japanese magazines. "I'm not the only one, but I'm exclusive. Some other people are also repairing, but repairs as I do ... I'm unbeatable, in all modesty!" Henri Launay est installé depuis 1964 dans le dernier sanctuaire de poupées de collections, dans le Xième arrondissement de Paris. Ce “médecin des poupées”, chirurgien autodidacte des poupées de porcelaine françaises, toujours vétu de sa blouse blanche, redonne une seconde vie aux souvenirs d’enfance. Et ses 90 ans ne l’empêchent pas d’avoir une très bonne vue. Avant l’époque du jetable existait le temps du réparable : on conservait les objets et donc on les réparait” À l’origine diplômé en électricité, Henri répare ensuite de la maroquinerie et des parapluies. C’est à la demande de ses clients qu’il s’est intéressé aux jouets. "Je ne connaissais pas les poupées. À la maison on est quatre garçons. On n’a jamais eu de poupée" Il répare les poupées de collections, mais aussi les peluches. Celles-ci lui sont souvent confiées par "des messieurs de 50, 60 ans, qui ont fait leur service militaire et ont emporté partout leur peluche". Alors, elles sont toutes usées, râpées. Des clients viennent lui raconter des souvenirs, qu’il consigne pour les raconter à son tour. Comme celle de cette petite fille, jetée avec sa mère et son petit frère sur les routes de l'exode. Arrive un char allemand et dans la panique, l’enfant lâche sa poupée. Un soldat descend alors du char, ramasse la poupée et la tend à l’enfant, qui plus de 70 ans plus tard n’a rien oublié. Ou encore celle de cette fillette tombée malade parce que sa poupée était cassée, et qui retrouve sa gaieté quand “monsieur Henri” répare le jouet. Des magazines comme l’International Herald Tribune, New York Times parle de ce docteur des poupées, mais également des magazines italiens, chinois coréen ou japonais. "Je ne suis pas le seul, mais je suis exclusif. Des gens qui font des réparations il en existe, mais des réparations comme je les fais… je suis imbattable, en toute modestie !"
-
41 images
-
50 images
-
24 galleries