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Jacques Tessier, pretre et torero. Arles.
Le père Jacques Tessier pose au Mas de Bellombre, propriéte de Sophie et Pierre Marie Meynadier
De la même manière qu’il y a des aumôniers militaires ou des aumôniers de prison, il existe un aumônier des arènes. L'Église, cependant, ne bénit comme tels ni la guerre ni le crime ni la corrida.
Jacques Teissier est le curé des arènes de Nîmes et gère la fameuse chapelle des arènes qui accueille la plupart des toreros avant leur combat .
Il fut ainsi le témoin privilégié de presque 30 ans de férias.
Mais il n’est pas seulement un homme d’Église: c’est également un modeste torero "práctico" qui se met encore devant des taurillons du haut de ses 75 ans.
Bien évidemment certains s’insurgent qu’un homme d’Église s’adonne à la corrida. C’est qu’ils ignorent que Jacques Tessier a connu la corrida avant le sacerdoce. Il l’a découverte à la fin des années quarante avec son père Alexandre, qui était membre du Cercle taurin nîmois, et a commencé à toréer à la fin des années 80. "À ma première passe, je suis monté au ciel."
«Se mettre devant un taureau et un public, c’est un stress épouvantable. Et je n’ai heureusement jamais eu à donner les derniers sacrements aux arènes.»
Tous les samedis matins, il s’adonne au «toreo de salon» soit avec les "prácticos" nîmois, soit avec le matador Denis Loré. Auparavant, il le faisait chez le professionnel retraité "Pepe de Montijo" tous les vendredis après-midi.
Jacques Teissier est aumônier-sacristain du lieu depuis 1987. Mais de fil en aiguille, il a été aumônier des arènes pendant quelques années à Béziers, ponctuellement à Arles, Vic-Fezensac ou Dax, et il l'est habituellement à Vauvert, Istres, Carcassonne et Rieumes.

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Bruno Vigneron/Maya-Press
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Tony Cragg 2013
Jacques Tessier, pretre et torero. Arles.<br /> Le père Jacques Tessier pose au Mas de Bellombre, propriéte de Sophie et Pierre Marie Meynadier<br /> De la même manière qu’il y a des aumôniers militaires ou des aumôniers de prison, il existe un aumônier des arènes. L'Église, cependant, ne bénit comme tels ni la guerre ni le crime ni la corrida.<br /> Jacques Teissier est le curé des arènes de Nîmes et gère la fameuse chapelle des arènes qui accueille la plupart des toreros avant leur combat . <br /> Il fut ainsi le témoin privilégié de presque 30 ans de férias.<br /> Mais il n’est pas seulement un homme d’Église: c’est également un modeste torero "práctico" qui se met encore devant des taurillons du haut de ses 75 ans.<br /> Bien évidemment certains s’insurgent qu’un homme d’Église s’adonne à la corrida. C’est qu’ils ignorent que Jacques Tessier a connu la corrida avant le sacerdoce. Il l’a découverte à la fin des années quarante avec son père Alexandre, qui était membre du Cercle taurin nîmois, et a commencé à toréer à la fin des années 80. "À ma première passe, je suis monté au ciel."<br /> «Se mettre devant un taureau et un public, c’est un stress épouvantable. Et je n’ai heureusement jamais eu à donner les derniers sacrements aux arènes.»<br /> Tous les samedis matins, il s’adonne au «toreo de salon» soit avec les "prácticos" nîmois, soit avec le matador Denis Loré. Auparavant, il le faisait chez le professionnel retraité "Pepe de Montijo" tous les vendredis après-midi.<br /> Jacques Teissier est aumônier-sacristain du lieu depuis 1987. Mais de fil en aiguille, il a été aumônier des arènes pendant quelques années à Béziers, ponctuellement à Arles, Vic-Fezensac ou Dax, et il l'est habituellement à Vauvert, Istres, Carcassonne et Rieumes.