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Le mot « feria », qui désignait à l'origine une manifestation économique bien souvent agricole, signifie encore « foire ».
Dans le domaine des loisirs, une « feria » est toujours rattachée à un cycle de spectacles taurins, ainsi que les festivités qui accompagnent les courses de taureaux.
L'origine de la férie est toujours liée à une fête votive, comme la Feria de San Isidro, patron de la cité de Madrid.
La feria rend hommage à un laboureur qui faisait la charité avec sa femme Maria Torribia, bien qu'ils fussent eux-mêmes dans le plus grand dénuement.
Vers le milieu du XIXe siècle, de nombreuses femmes d’agriculteurs gitans ont commencé à fréquenter ces foires vêtues de leurs longues robes faites à la main à partir de vieux vêtements. Elles étaient souvent ornées de volants afin de rendre les tissus simples plus beaux et plus esthétiques.
En Andalousie, les plus anciennes ferias correspondent à l'ancienneté des arènes notamment la ville de Jerez de la Frontera dont les arènes comptent parmi les plus anciennes d'Espagne.
Malaga offre au mois d'août la Feria de Málaga, comme pratiquement toutes les villes des régions autonomes espagnoles possédant des arènes de première, deuxième ou troisième catégorie.
En 2003, en Espagne, on comptait 598 spectacles taurins majeurs (corridas formelles) et mineurs (novilladas, becerradas), et 1146 spectacles taurins populaires comprenant les lâchers de taureaux, les toro de fuego.
En 2004, on comptait 810 corridas formelles, 555 novilladas piquées, 380 rejoneos, et 187 spectacles mixtes ou festivals piqués.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les ferias ne sont pas l’apanage de l’Europe. On trouve des ferias en Amérique latine (Mexique, Pérou, Colombie et Venezuela). Au Mexique, la plus grande feria est la feria nationale de San Marcos, la plus ancienne du pays. Sa première édition a eu lieu en 1604.
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- Fogueres de Sant Joan - Alicante, Spain